Au coeur de l ' histoire peintre Gustave Caillebotte

 

 

Qui était Gustave Caillebotte, protecteur des impressionnistes ?

 

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Autoportrait, 1892, Gustave Caillebotte © Wikiart

 

Caillebotte est un peintre français de la fin du XIXe siècle, dont l'œuvre n'est réellement redécouverte qu'à partir des années 1970. S'il est tombé pendant un temps dans l'oubli, Caillebotte n'en est pas moins reconnu par ses contemporains non seulement comme artiste, mais aussi comme mécène du courant impressionniste.

 

LA RÉDACTION Publié le 02/03/2022 à 16h39 - Mis à jour le 02/03/2022

 

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Qui était Gustave Caillebotte, protecteur des impressionnistes ?

 

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Peintre, collectionneur d'art et mécène, Gustave Caillebotte est né le 19 août 1848 à Paris. Il est issu d'une famille d'industriels aisés, qui a fait fortune dans le commerce de draps auprès de l'armée napoléonienne, ainsi que dans l'immobilier.

 

Gustave Caillebotte a trois autres frères, dont l'aîné est issu d'un ancien mariage de son père, ce dernier ayant été deux fois veuf par le passé. En 1870, après ses études de droit, Caillebotte est mobilisé quelques mois lors de la guerre franco-prussienne, puis rejoint l'atelier du peintre Léon Bonnat où il prépare son entrée aux Beaux-Arts. Le 25 décembre 1874, son père décède et laisse un héritage conséquent à sa famille. Son demi-frère, prêtre, est alors considéré comme le plus riche curé de Paris et participe à la rénovation de nombreux lieux de culte.

 

 Dix choses que vous ne saviez pas sur Caillebotte

 

Caillebotte, un peinte à l'abri du besoin

 

Caillebotte, épargné par les difficultés financières jusqu'à la fin de sa vie, se consacre pleinement à sa passion pour la peinture. La même année, il aide et soutient Claude MonetEdgar Degas et Auguste Renoir, pour l’organisation de la première exposition des peintres impressionnistes. En 1875, souhaitant faire ses débuts en tant qu'artiste, il propose au Salon de la Peinture et de la Sculpture sa toile Les Raboteurs de parquet, qui est refusée par le jury. Cet échec renforce les convictions de Caillebotte qui n'exposera plus qu'aux côtés de ses amis impressionnistes. Par ailleurs, il les aide financièrement en achetant leurs œuvres à des prix généreux et en finançant leurs expositions.

 

En 1881, après les deux décès successifs d'un de ses frères (1876) et de sa mère (1878), il renonce à participer à la sixième exposition des peintres impressionnistes et achète une propriété à Petit Gennevilliers. En 1888, il est invité à participer à l'exposition des XX qui se tient à Bruxelles, à la suite de laquelle il délaisse peu à peu la peinture au profit de l'horticulture, passion qu'il partage avec son ami Claude Monet. Caillebotte meurt le 21 février 1894 à Gennevilliers.

 

Gustave Caillebotte en 3 œuvres : n° 1 - Les Raboteurs de parquet (1875)

 

 

 

Les raboteurs de parquet, 1875 par Gustave Caillebotte. © Domaine Public / Wikimédia Commons

 

Le tableau emblématique de Gustave Caillebotte, Les Raboteurs de parquet, a été peint en 1875. Si le jury du Salon refuse d'exposer l'œuvre pour le motif qu’elle est représentative d'une scène trop banale de la vie quotidienne, Caillebotte n'y célèbre pas moins la dignité des compétences ouvrières. Le tableau montre des artisans au travail dans un appartement bourgeois, prisonniers des mêmes lignes qui conditionnent le regard du spectateur.

 

L'œuvre rencontrera le succès aux côtés des impressionnistes, lors de l'exposition de 1877. Le tableau est exposé au musée d'Orsay.

 

n° 2 - Rue de Paris, temps de pluie (1877)

 

 

 

Rue de Paris, temps de pluie, 1877 par Gustave Caillebotte. © Domaine Public / Wikimédia Commons

 

Huile sur toile réalisée par Caillebotte en 1877, Rue de Paris, temps de pluie est un hommage au Paris d'Haussmann que le peintre affectionne particulièrement. Il y rend compte de la beauté et de la grandeur parisienne, non seulement par la dimension grandeur nature du tableau (212 x 276 cm), mais aussi par sa structure, dont l'effet central aspire le spectateur qui se sent projeté dans le tableau. L’œuvre comporte le ton sobre et les teintes légères propres aux peintures réalistes. Elle est conservée à l'Institut d'art de Chicago.

 

n° 3 - Voiliers à Argenteuil (1888)

 

 

 

Voiliers à Argenteuil, 1888 par Gustave Caillebotte. © Domaine Public / Wikimédia Commons

 

Caillebotte a réalisé Voiliers à Argenteuil en 1888. L'œuvre est une peinture à l'huile de 65 x 55 cm représentant des bateaux à voile sur la Seine à Argenteuil. Les scènes nautiques font partie, avec les paysages naturels et les scènes de vie ouvrière, des thèmes récurrents du peintre. Voiliers à Argenteuil est exposée aujourd'hui au musée d'Orsay à Paris.

 

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mIs en page le 20 mai 2022